LETTRE A MOI-MEME OU A UN TÉLÉSPECTATEUR MECONTENT  

 

 

 

 

Quand le vent souffle fort
Dans une certaine direction
D'ouest en est
Pour l'apaiser
Rien ne sert de souffler
Dans le sens contraire
Tes poumons ne pourraient rien
Contre un fort déplacement d'air
Mets toi sous une pierre
Et attends que ça se calme
De même si tu regardes
La télévision
Quand l'imbécillité souffle en rafales
En provenance de l'ouest
N'écris pas de lettres d'injures
Ne casse pas ton téléviseur
Débranche l'appareil
Et laisse la tempête s'apaiser
S'il y a persistance
Ouvre un bon livre de poésie
Et arme toi de patience
Cela peut prendre des heures
Des jours des années
Avant, que l'homme se libère
Du souffle de la stupidité

 

 

 

 

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