TERRE O MA TERRE

  

 

 

 

 
Quand la nuit à l'aube somnole
Une goutte des sang à l'approche du vent s'effare
Et dans le ciel embrasé des nuages s'égarent
Le jour peu à peu sur la terre s'immole
 
La crinière du ciel pend à l'horizon
Puis comme une gigantesque étincelle
Comme la lumière de mille et une chandelle
L'astre du jour  apparaît sans un bruit sans un son
 
Qu'une larme coule des nues
C'est un arc-en-ciel qui se dessine
Que le vent froid sur les fils dérivent
Et c'est un chant de voix inconnues
 
Quand au crépuscule le jour s'estompe
Une goutte de sang à l'approche du vent s'effare
Et dans le ciel embrasé des nuages s'égarent
La terre peu à peu d'obscurité s'inonde
 
 
 
 

 

 

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